Mostrando entradas con la etiqueta expatriés. Mostrar todas las entradas
Mostrando entradas con la etiqueta expatriés. Mostrar todas las entradas

jueves, 7 de noviembre de 2013

CLASSEMENT: LES PAYS OÙ LES EXPATRIÉS SONT LES PLUS HEUREUX

Publié le 30-10-2013 dans la revue Challenges



La dernière étude annuelle HSBC sur les conditions de vie des expatriés vient de sortir. Cette année encore, l'Asie sort du lot. Qu'en est-il de la France?

Nombreux sont les cadres et dirigeants qui rêvent de quitter leur pays en quête d'une vie meilleure. Oui, mais pour aller où? Comme chaque année, la banque HSBC présente son étude "Expat Explorer" qui se concentre, dans sa sixième édition dévoilée mercredi 30 octobre, sur quatre aspects de la vie des expatriés.
Les auteurs de l'étude (voir sur quels critères dans la méthodologie détaillée en fin d'article) se sont intéressés à la situation économique qui prévaut dans le pays choisi par les expatriés, à la qualité de vie dont ils bénéficient, à leur pouvoir d'achat et aux facilités dont ils disposent pour assurer l'éducation de leurs enfants.
  
Cette année encore, il ressort que c'est en Asie que les expatriés sont les plus heureux de vivre. Cette partie du monde concentre cinq des dix premières destinations du classement consacré à leur qualité de vie, leur facilité d'installation et leur intégration. La Thaïlande se situe en haut du podium. Elle est suivie de la Chine (3e place), de Singapour (6e), de l'Inde (7e) et de Taïwan (8e).
Les expatriés vivant dans ces pays se disent plus susceptibles de se faire facilement des amis depuis leur déménagement à l'étranger (c'est le cas de 76% des sondés vivant en Thaïlande, de 63% à Singapour, 63% à Taïwan, 59% en Chine et 57% en Inde, la moyenne tous pays confondus étant de 57%).
Les chiffres sont également supérieurs à la moyenne (de 26%) pour ce qui est de leur vie sociale, jugée plus riche depuis leur déménagement par 59% des répondants installés en Thaïlande (44% en Chine, 37% en Inde, 36% à Taïwan et 29% à Singapour).
Bonnes perspectives financières en Asie
Au-delà de la "qualité de vie" que ces terres d'expatriation leur offre, l'enquête montre que l'Asie se révèle également un eldorado sur le plan financier. La moyenne de leurs packages est ainsi supérieure de 15% par rapport aux autres régions du monde -74.000 dollars par an contre 64.000 dollars en moyenne ailleurs.
En Asie, la plupart des expats gagnant plus de 250.000 dollars habitent en Indonésie (22%), au Japon (13%) et en Chine (10%). Alors que dans le monde, ils ne sont que 3%. En comparaison, les expatriés les moins payés vivent en Europe, où les salaires moyens s'élèvent à 53.000 dollars par an. D'ailleurs, une proportion significative d'entre eux vivant en Espagne et en Italie gagnent moins de 60.000 dollars par an (respectivement 83 et 82%) alors qu'ils ne ont que 65% en moyenne dans le monde.
La Thaïlande, championne du pouvoir d'achat
Autre point positif pour les salariés ayant déménagé en Asie: leur pouvoir d'achat. C'est le cas de 18 pays d'Asie du sud est, l'étude prenant en compte les dépenses quotidiennes. Encore une fois laThaïlande arrive en tête de ce pan du classement (dont c'est la première édition). Comme en Indonésie ou au Vietnam par exemple, ils font des économies sur le logement, les transports publics et privés, les vêtements, les courses, etc.
A l'inverse, les pays européens sont parmi les destinations les plus onéreuses pour les expatriés avec 5 pays arrivant en bas du classement: l'Irlande 37e (sur 37), les Pays-Bas (35e), l'Italie (34e), le Royaume-Uni (33e) et la France (32e). En cause: des salaires moins élevés qu'ailleurs couplés à un coût de la vie plus élevé et une importante probabilité de payer des impôts élevés.
Confiance des BRICS et des émergents dans leur économie
La partie "économie des expatriés" de l'étude nous apprend que les expatriés installés dans les BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine) et les pays émergents (Vietnam, Indonésie, Turquie et Mexique) sont confiants sur l'économie et optimistes sur l'état de leur économie locale.
"Ces pays attirent les jeunes carriéristes ainsi que les entreprises internationales qui cherchent à accroître leur empreinte. Il ressort de l'étude que les expatriés des pays émergents précités sont deux fois plus susceptibles d'être affectés à des missions internationales que la moyenne mondiale", souligne Dean Blackburn, responsable du pôle expatriés chez HSBC.
Autre révélation : la Suisse, la Chine et le Qatar qui forment le trio de tête du classement 2013 de ce pan de l'étude (qui examine l'aisance financière selon plusieurs facteurs comme le potentiel d'augmentation de revenu, le revenu disponible et le degré de satisfaction par rapport aux perspectives économiques).
Les expatriés installés dans ces pays ont été plus nombreux à constater une amélioration de leur situation financière après leur expatriation (Suisse 75%, Qatar 73% et Chine 72% par rapport à une moyenne de 59% au niveau mondial). Ils sont également plus satisfaits de la situation économique de leur pays d'accueil (Chine 87%, Suisse 86% et Qatar 84% contre une moyenne de 56% au niveau mondial).
L'Europe, paradis des parents
Jusqu'ici, le Vieux continent fait pâle figure. Il marque néanmoins des points chez les parents expatriés qui classent 4 pays européens dans le Top 10 des pays les plus attractifs pour élever ses enfants (avec comme critères: les services de garde, de santé et de bien être ainsi que d'éducation). Ainsi, l'Allemagne arrive en première position, la France en 3e, la Belgique en 6e et l'Espagne en 9e.
Top 10 des destinations préférées des expatriés parents
1. Allemagne                                     6. Belgique
2. Singapour                                     7. Australie
3. France                                           8. Canada
4. Nouvelle Zélande                           9. Espagne
5. Afrique du Sud                             10. Russie
Zoom sur la France
La France attire quant à elle des expatriés de tous les âges et ce à proportion assez égale: 32% de 18/24 ans, 33% de 34/54 ans et 35% de plus de plus de 55 ans. Ce dernier pourcentage (supérieur de 14 points par rapport à la moyenne mondiale) témoigne de l'intérêt que portent les seniors et le retraités à l'Hexagone. De plus, cela aide à expliquer la proportion inférieure à la moyenne des expatriés s'installant en France pour trouver de bonnes perspectives d'avancement de carrière (17% par rapport à 36% en moyenne) et le faible nombre d'employés à plein temps (seulement 28% d'expatriés en France occupent un emploi à temps complet, contre une moyenne de 54% à l'échelle mondiale). La France est donc un endroit où l'on s'installe plutôt qu'un tremplin.

martes, 2 de julio de 2013

MOBILITE INTERNATIONALE: DEUX GRANDES TENDANCES

Quelque 280 DRH de grands groupes français se sont réunis lors des 6ème Rencontres de la mobilité internationale organisées le 25 juin à Paris par le groupe Humanis et Congrès RH. A cette occasion, deux grandes tendances se sont dégagées en matière d’expatriation : la création de hubs régionaux RH pour gérer les expatriés et la demande importante des jeunes pour aller à l’étranger.

Les hubs régionaux RH, nouveaux modes de fonctionnement

Comme l’explique Jean-Pierre Menanteau, directeur général d’Humanis, « un des points forts qui se dégage de ces rencontres est le fait que les groupes gèrent de plus en plus la carrière de leurs expatriés au sein de hubs régionaux ». Un phénomène décrit par tous les DRH intervenant au colloque. Ainsi, explique Stéphane Vallée ,Human Ressources and Sustainability Director de Bouygues Bâtiment International, « nous avons mis en place trois hubs régionaux au sein desquels les expatriés vont bouger en fonction des besoins : Singapour pour l’Asie du sud, Panama pour l’Amérique latine et centrale et le Cameroun pour l’Afrique subsaharienne ».
Cette gestion inter-régionale permet d’avoir des expatriés qui connaissent les pays de la région et coûtent moins chers. Encore que dans ce dernier domaine les choses ont évolué car dans certains pays comme la Chine et le Brésil les cadres compétents sont difficiles à trouver et leurs salaires explosent. Il peut donc y avoir un avantage à bénéficier d’un contrat local dans ces pays. De fait, signale Bérengère de Lestapis, vice-président Compensation & Benefits de l’équipementier automobile Faurecia, « nous comparons maintenant la grille locale de rémunérations et si celle-ci est meilleure que celle du pays d’origine, nous la proposons à l’expatrié ».

Les packages se multiplient

Autre constat : le nombre de packages proposés aux expatriés se multiplie. Package local, package light avec certains avantages en plus du contrat local ou full package classique pour les VIP coexistent. De plus, en Europe, on constate que le phénomène du « commuting » (trajet régulier entre sa résidence et son lieu de travail dans un pays différent) se développe, rapporte Didier Hoff, Partner and Head of Human Capital du cabinet Fidal. Cela peut être source de problèmes avec des expatriés payés différemment dans le même pays. Des politiques d’harmonisation sont mises en place mais on ne peut guère forcer ceux qui sont favorisés à faire une croix sur leurs avantages !

La Chine reste un cas à part. Les Chinois ne sont plus motivés pour partir à l’étranger car il existe beaucoup d’opportunités en Chine. De plus, les Chinois ne veulent pas aller dans d’autres pays de la zone Asie sauf à Singapour. Mais la politique d’expatriation se gère également en fonction de l’histoire du groupe. Ainsi, explique Bertrand Leroux, Exécutive Director Compensation, Benefits and International Mobility de Carrefour, « nous avons en Chine 50 expatriés qui sont là depuis là depuis 20 ans, ils ont des avantages d’expatriés mais sont maintenant payés au même niveau que les cadres locaux. Nous cherchons à motiver ces expatriés pour qu’ils restent ».

Les jeunes veulent partir à l’étranger

« Il s’agit d’un phénomène nouveau : les jeunes sont très demandeurs pour s’expatrier, signale Fabienne Petit, directeur activités internationales d’Humanis. Il leur est souvent proposé un package light et bien souvent ceux-ci ne se préoccupent guère de leur couverture sociale car ils veulent avant tout partir». Selon une enquête réalisée en 2012 par Le Petit Journal en association avec Humanis, il apparaît qu’un jeune sur deux ne se préoccupe pas de sa couverture sociale ni de sa retraite.

Ces jeunes veulent aller massivement au Brésil et à Singapour. Ainsi, constate Gérard Naulleau, professeur à l’ESCP Europe, les étudiants de notre école font majoritairement des demandes pour ces pays alors qu’il existe bien d’autres destinations intéressantes comme l’Afrique, qui est victime de préjugés (c’est au Ghana que sont testées toutes les nouvelles applications des téléphones mobiles !), l’Amérique latine ou l’Europe. « Un poste très intéressant en Suède n’a pas pu être pourvu », déplore Gérard Naulleau. L’ESCP est présent en Indonésie, au Brésil, et au Mexique (à la place de l’Argentine où les activités de l’école ont été arrêtées). Des négociations sont en cours pour nouer un partenariat universitaire en Colombie.

martes, 9 de abril de 2013

LES DÉCUS DU SYSTÈME FRANCAIS PRÉFÈRENT PARTIR À L'ÉTRANGER



                                                                                                                                                                                                                                                    


Le Nouvel Observateur du 4 Avril.
Combien sont-ils ces jeunes Français qui choisissent de quitter leur pays ? Tous les chiffres donnent la même tendance : ils sont de plus en plus nombreux. 155.266 jeunes âgés de 18 à 25 ans vivent à l'étranger d'après le ministère des Affaires étrangères (14% de hausse depuis 2008).
On estime qu'un étudiant d'école de commerce sur cinq, et un élève d'école d'ingénieurs sur dix choisit désormais de franchir les frontières, une fois ses études terminées. Et les programmes d'aide pour partir à l'étranger sont en plein boom. Le dispositif du Volontariat international en Entreprise (VIE), qui permet de tester des jeunes sur des missions export, est passé de 2.080 à 7.070 salariés en 10 ans. Une progression de 240%. Et le Programme Vacances Travail (PVT) du Quai-d'Orsay, destiné aux 18-30 ans, concerne aujourd'hui près de 30.000 globe-trotters contre seulement quelques centaines il y a une décennie.

L'appel du grand large ? Mehdi, diplômé de l'école de commerce Euromed Marseille, n'y a pas résisté et a choisi le Canada : 
Les boîtes françaises ne jurent que par la diversité, mais embauchent toujours les mêmes profils. Au Québec, on m'a proposé les responsabilités d'un cadre senior."
Les DRH le savent, les "serials entrepreneurs", ceux qui ont la rage de créer et brûlent de prendre leur revanche, viennent souvent des zones difficiles. Et, comme ils ont le sentiment que rien ne bouge en banlieue, certains préfèrent partir, déçus, floués.
Ces "enragés" pour qui la vie est ailleurs ne représentent pas tous les cas de départs. A l'autre bout du spectre social, on remarque aussi une catégorie en hausse de candidats à l'exil : les "conquérants", ces entrepreneurs convaincus que leur projet de start-up ne peut désormais se réaliser qu'à l'étranger. Ilan Abehassera, diplômé d'Euromed qui a créé puis revendu Producteev, une entreprise de software qui a rejoint le top des logiciels de gestion, raconte :
New York, créer ma boîte m'a pris vingt minutes sur internet, plus trois heures de consultation juridique. Et il ne m'a fallu qu'une semaine pour lever des fonds. Cela aurait été impossible à Paris avec la bureaucratie et les investisseurs frileux".
De son côté, Eva Camarasa, diplômée de l'Ecole de Management de Strasbourg, témoigne :
Après deux années à Hongkong et à Helsinki, j'ai travaillé à Bangalore, en Inde. De retour en France, les employeurs me reprochaient d'avoir débuté à l'étranger ou m'off raient à peine le smic. Je suis repartie créer une boîte en Inde. Je n'envisage pas de rentrer".
Comme beaucoup d'autres, Thomas Chabrières, 28 ans, ancien publicitaire, créateur de Shanghai Insiders (maisons d'hôte et circuits dans la Chine profonde), un sous-traitant du Club Med, a succombé aux charmes de la Chine :
En France, dit-il, le droit à l'échec n'existe pas, la société est morose et la bureaucratie est hallucinante."
A écouter les exilés, le système de formation et d'insertion professionnelle, élitiste et méprisant pour les "petits diplômes", serait à bout de souffle. Seule solution pour les talents frustrés : un parcours d'aventurier hors de l'Hexagone. Ces jeunes découvrent qu'à l'étranger ce n'est pas le diplôme qui fait la loi, mais l'énergie et la volonté. Et qu'à la clé il y a souvent une reconnaissance plus importante qu'en France.
Une perte, ces exils ? Ce n'est pas si sûr. Certains partent pour revenir avec de belles idées.
Que les Français s'en aillent explorer le monde est positif, souligne Pierre Tapie, patron de l'Essec et président de la Conférence des Grandes Ecoles. Après les avoir longtemps taxés de casaniers, ne tombons pas dans la critique inverse. Comptent-ils rentrer ou quitter définitivement la France ? Je ne crois pas à une fuite des cerveaux."
Patrick Fauconnier et Jean-Gabriel Fredet 
> Lire l'intégralité du dossier "Etudier, travailler à l'étranger : la tentation du départ", dans "le Nouvel Observateur" du 4 avril.

Bienvenido a mi Blog intercultural

¿Haces parte de esa categoría de ejecutivos, profesionistas que viajan? ¿Tu cotidiano es de negociar, comunicar, de estar en contacto profesional con gente de otras culturas?, entonces este blog está hecho para ti. Encontraras articulos de fondo sobre el comportamiento corporativo de managers de otros paises, fichas por paises con tips de lo que hay que hacer y los errores que evitar, hasta consejos intercambiando por el medio de los comentarios, y mucho más... Este blog se quiere muy practico y util para el cotidiano del manager internacional. Buen viaje

Le Blog du Management Interculturel

Bienvenue sur le Blog du Management Interculturel. Ce Blog s'adresse à tout manager qui voyage profesionnellement, Vous y trouverez toutes les informations pratiquent pour mieux comprendre vos clients, partenaires, employés étrangers et savoir comment négocier, communiquer vous comportez avec eux. Bon voyage!!!