miércoles, 22 de mayo de 2013

LA MOVILIDAD INTERNACIONAL: UN ELEMENTO CLAVE PARA RETENER EL TALENTO

El mundo de los negocios está cambiando rápidamente y esto ha transformado la forma en la que las empresas organizan y gestionan a su talento; y es que, el crecimiento explosivo en los mercados emergentes ha provocado un gran aumento en el número de los empleados que trabajan fuera de su país de origen, por ejemplo.
La grave escasez de talento en mercados específicos tiene una mayor influencia por la movilidad de los trabajadores. De acuerdo con el reporte más reciente de Price WaterHouse Coopers (PWC), “Movilidad de talento 2020 y más allá”indica que tan sólo en la última década la movilidad del talento incrementó 25% y prevé que para el 2020 ese porcentaje sea del 50%.
La empresa consultora señala que la época en la que las asignaciones de trabajo significaban estar fuera de casa un período de tres o cuatro años seguidos está llegando a su fin, pues los talentos ya no regresan en la mayoría de los casos a su lugar de origen.

Refiere que las nuevas formas de movilidad global tienen una respuesta en la demanda que están tendiendo los negocios y las preferencias de los empleados, muchos de los cuales no les preocupa la reubicación en absoluto.
Las tendencias indican que para 2020 el entorno laboral será altamente personalizado y social, por lo que los empresarios deberán ofrecer a los empleados prestaciones y servicios totalmente individualizados. A continuación te enlistamos las cinco tendencias que se visualizan para retener talento, según indica el reporte de PWC.:

1. Nuevos talentos, nuevos destinos. La creciente importancia de las economías emergentes mercados ha creado un importante cambio en los patrones de movilidad. Las empresas multinacionales y domésticas son cada vez más atractivas para el talento local, y por ende la tendencia de movilidad de la fuerza de trabajo se volverá más crítica en el futuro.

2. Dar a la gente lo que quiere. Las oportunidades de movilidad son ahora reconocido como un elemento clave en atraer, retener, desarrollar y la participación del talento. El 71% de las nuevas generaciones de talentos quieren y esperan una asignación en el extranjero durante su carrera. Sin embargo, la mano de obra se hará más diversa lo que inevitablemente afectará las estrategias de movilidad global.

3. Barreras Políticas. Las empresas tienen que moverse y desplegar a su fuerza laboral rápidamente, pero los impuestos, la seguridad social y la inmigración son requisitos a menudo que se interponen en sus planes. La política y la inestabilidad política cambian constantemente las estrategias de movilidad, por lo que las empresas deben ser ágiles. Para el año 2020, los gobiernos y los reguladores deberán para aceptar los beneficios económicos para los talentos y estimular la movilidad.

4. Programas sofisticados. Al mirar hacia adelante, las estrategias de movilidad tendrán que ser más sofisticadas para hacer frente a las demandas de los trabajadores, mientras que las necesidades y expectativas de los trabajadores serán muy diferentes. La mejor estrategia de movilidad que puede ayudar a las empresas es adaptarse para satisfacer las necesidades específicas del negocio y de sus empleados.

5. Funciones de movilidad. Se ejercerá mayor presión sobre las áreas de recursos humanos para apoyar decisiones de movilidad. Se prevé que los programas de movilidad de las empresas aumente en el futuro. Las empresas deberán preguntarse: ¿Cómo va a operar su negocio en este nuevo medio ambiente? ¿Qué talento necesito, para competir, y cómo voy a protegerlo a largo plazo? Los ganadores serán aquellas empresas que se ajusten a su estrategia desde ahora.

LA MOBILITÉ PROFESSIONNELLE EN FORTE ÉVOLUTION D'ICI À 2020

La mobilité professionnelle en forte évolution d’ici à 2020, PwC prévoit une augmentation de 50% de la mobilité des talents

Les employeurs des pays occidentaux, traditionnellement plus attractifs en termes de salaires et d’opportunités de carrière, perdront leur avance sur les pays émergents.

L’étude « Talent mobility : 2020 and beyond » publiée par le cabinet d’audit et de conseil PwC prévoit une augmentation de 50% de la mobilité des talents d’ici à 2020, avec notamment un doublement des femmes mutées. De nouvelles formes de mobilité se développeront en réponse à une économie toujours plus internationalisée et aux nouvelles attentes de la Génération Y. Une croissance qui génère de nouveaux risques pour les entreprises : celles-ci devront donc concevoir des stratégies de mobilité proactives et flexibles pour continuer à attirer des talents et conserver leur compétitivité internationale.

Des talents plus mobiles… autrement


Si les mutations professionnelles ont enregistré ces 10 dernières années une croissance record de 25%, la décennie à venir s’annonce plus dynamique encore. Ainsi, PwC table sur une croissance de 50% d'ici 2020.
Parmi ces talents mobiles, la proportion des femmes a déjà doublé de 10% à 20%, et devrait atteindre 27% d’ici 2020. En parallèle, PwC note une évolution des obligations familiales chez les salariés, qui sont proportionnellement plus nombreux à avoir des enfants ou à s’occuper de parents âgés.
Cette évolution quantitative sera accompagnée d’une profonde mutation de la nature et de la forme de la mobilité internationale pour répondre à la fois aux besoins de développement des entreprises et aux exigences des talents internationaux. Par exemple :
  • Les missions à court terme se développent : le pourcentage des mutations durant moins de 12 mois est déjà passé de 10% à 20% depuis 2002. Ces mutations, en général moins coûteuses pour les entreprises, attireront en particulier les jeunes talents cherchant à élargir leur expérience internationale.
  • De plus en plus de mutations seront permanentes, pour accompagner la délocalisation de sièges régionaux ou mondiaux vers les marchés en pleine expansion. L’époque où les affectations internationales étaient réalisées pour des périodes de trois ou quatre années successives suivies d'un retour au pays d’origine est désormais révolue.
  • Une plus grande mobilité virtuelle grâce aux nouvelles technologies permettra aux employeurs de rassembler les équipes géographiquement dispersées.
  • Les pays émergents offriront de belles opportunités pour les talents internationaux et notamment les expatriés retournant dans leurs pays, qui se verront de plus en plus proposer des salaires « local-plus » ou alignés sur des pratiques multinationales.


  • Cependant, la génération Y préférera évoluer au sein des pays les plus développés. Si la mobilité s’effectuait historiquement des pays occidentaux vers les pays émergents, cette réalité évolue. Alors qu’environ 70% des jeunes diplômés interrogés voudraient travailler à l’étranger et 53% se disent prêts à s’installer dans un pays moins développé, seuls 11% accepteraient de travailler en Inde et 2% en Chine continentale. Sans surprise les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie demeurent des destinations professionnelles privilégiées. La France, quant à elle, se place au 6ème rang de ce classement.
Pascale Jouble, avocat associée chez Landwell & Associés, société d’avocats membre du réseau international PwC, précise : « Les multinationales implantées localement sont de plus en plus attrayantes pour les talents des pays émergents, pour lesquels l'expérience de mobilité et la promesse de carrière sont des facteurs d’attractivité majeurs. Cette évolution implique pour les entreprises de repenser en profondeur leur stratégie de mobilité ».

Des risques à anticiper pour les entreprises

Assurer la disponibilité des compétences adéquates aux bons endroits et aux bons moments reste la priorité numéro un des organisations. Pour atteindre cet objectif, les stratégies de mobilité les plus avancées joueront sur l’agilité, la flexibilité et l’adaptabilité auprès des différentes populations de talents. Les entreprises devront par ailleurs prendre en compte quelques risques émergents :
  • Les employeurs des pays occidentaux, traditionnellement plus attractifs en termes de salaires et d’opportunités de carrière, perdront leur avance sur les pays émergents. En effet, les employeurs des pays émergents préfèrent souvent embaucher des talents locaux expérimentés à l’international, et proposent une rémunération attractive pour les cibler. Par conséquent, de nombreux talents des pays émergents rentreront pour poursuivre leur carrière dans leur pays d’origine. Les professionnels des ressources humaines devront donc gérer les nouvelles attentes de ces pionniers « est-ouest-est ».
  • D’ici 2020, les politiques de rémunération vont s’aligner au niveau mondial, avec la disparition de grands écarts entre les pays émergents et les marchés plus matures. Déjà, les pays émergents commencent à proposer aux locaux travaillant dans des groupes internationaux des niveaux de rémunération parfois inflationnistes, comme en Inde et en Chine.
  • L’immigration se politisera : selon PwC, de plus en plus de pays réduiront les barrières à l’entrée à long terme, renversant la tendance récente à renforcer les frontières. À plus court terme, les politiques d’immigration restrictives continueront à jouer un rôle moteur dans le développement des mutations.
  • La fonction RH sera sous pression et devra s’adapter aux nouvelles exigences de la mobilité. La fonction mobilité internationale va devoir se transformer en outil stratégique pour contribuer de façon proactive au développement d’une réserve de talents durable.

Méthodologie

La production de l’étude « Talent mobility 2020 and beyond » est le résultat de l’analyse de plusieurs sources sur le secteur de l’économie mondiale et des grandes entreprises.
L’étude reprend les réponses des 900 entreprises qui ont été interrogés sur les tendances de mobilité au cours des 20 dernières années et les résultats de la planification de scénarios testés avec plusieurs séries d’employés de demain sur l'avenir du travail à 2020. L’étude retranscrit aussi les entretiens des spécialistes des « talents » et de la mobilité PwC soutenus par les avis de plusieurs organisations mondiales dans le monde entier.

miércoles, 15 de mayo de 2013

martes, 14 de mayo de 2013

DIVERSIDAD CULTURAL E INTERNACIONALIZACIÓN: EL RETO NECESARIO


Gestionar la diversidad cultural no es fácil. Aquellos de vosotros que tengáis experiencia internacional seguro que habéis experimentado en más de una ocasión situaciones de incomodidad o incluso de verdadero fastidio por ese motivo. Si ya es difícil en ocasiones trabajar con personas de nuestro entorno, compartiendo idioma y valores similares, todavía lo es más si a la complejidad natural de las relaciones humanas le añadimos el componente internacional. En esos casos, hay que saber lidiar con los distintos códigos comunicativos, actitudes, expectativas y comportamientos que conforman la realidad social de cada país.

Y gestionar todo eso es bastante complejo. Por lo tanto, hasta cierto punto es comprensible lo que un directivo de una importante consultora de RRHH mencionaba en esta entrevista, en el sentido de que muchas empresas renuncian a incorporar diversidad en sus plantillas por una cierta tendencia a la comodidad y la seguridad de lo conocido. Aunque hoy en día eso tenga ya un coste indudable en el mercado, en términos de innovación y calidad en la toma de decisiones.

Pero lo cierto es que para lograr resultados positivos y aprovechar las ventajas de las diferencias culturales se requiere ante todo voluntad, además de cierto conocimiento y reflexión sobre cómo afectan los componentes culturales en el lugar de trabajo. En una palabra: se necesita dedicación, formación y paciencia. Y en ese sentido, a veces tengo la impresión de que el mensaje que se difunde sobre los beneficios de la diversidad cultural es excesivamente simplista. Porque se habla mucho de la mayor efectividad que el multiculturalismo aporta a las organizaciones y muy poco del esfuerzo que se requiere para su correcta gestión.

En mi experiencia profesional como formadora he observado que la diversidad cultural, si no es adecuadamente gestionada es con mayor frecuencia una fuente de conflicto que de armonía. Las supuestas sinergias y beneficios están ahí, es verdad, pero de manera latente. Y lo habitual es que solamente salgan a la luz cuando todas las partes implicadas son conscientes del peso que el factor cultural tiene en las actitudes y comportamientos de las personas. Sin ese proceso reflexivo, lo que generalmente resulta es que en caso de conflicto la diversidad tiende a operar como un elemento amplificador de otros desajustes en los equipos de trabajo. Pero no hay que olvidar que no siempre el mal funcionamiento de un equipo internacional se debe a factores culturales. Hay otros elementos a considerar, tales como las diferencias de personalidad, niveles de experiencia y responsabilidad o capacidad de liderazgo de sus miembros y saber diferenciar una cosa de la otra debe ser también parte de una correcta gestión.

Las herramientas para ello, tanto a nivel de programas de formación como de diagnóstico de competencias, están ahí. Pero hay que ser realista y no esperar panaceas ni milagros inmediatos. La competencia intercultural, como todas las habilidades directivas, requiere práctica, consistencia y un tiempo de desarrollo. Porque todo lo que vale, cuesta.

lunes, 6 de mayo de 2013

LA EXPATRIACIÓN: PREPARACIÓN Y COACHING


La globalización no sólo ha cambiado la forma de hacer negocios y de competir, sino que también ha vuelto aún más compleja, ambigua y cambiante la forma en que los directivos ejercen su liderazgo. Por ello, todo lo concerniente al desarrollo de líderes globales está generando un renovado interés.

Como consecuencia, los procesos de identificación, formación y retención, tanto de los líderes globales como también de los llamados empleados “expatriados” asignados temporalmente a otros países o a las divisiones internacionales de empresas, adquieren una importancia estratégica de primer orden.

De manera sencilla una expatriación consiste en un período relativamente breve de tiempo en el que se pretende que una persona adquiera nuevos o diferentes conocimientos y habilidades mientras se ajusta a vivir y trabajar en un país extranjero con diferente contexto cultural y social. La diferencia está en que mientras los expatriados suelen por término medio entre 1 y 3 años residiendo en otros países, los líderes globales pueden estar operando desde la misma sede central, aunque participando o supervisando operaciones internacionales. Sin embargo, en esto influye mucho el tipo de organización y estructura de cada empresa.

En muchos casos los expatriados y los líderes globales comparten competencias básicamente comunes (características de personalidad, habilidades y conocimientos) y hasta forman parte de ese mismo colectivo de high potentials. Por tanto, parece lógico que en muchas empresas, llegue a existir un solapamiento entre planes de desarrollo de expatriados y líderes globales.

Depende de cada empresa elaborar una lista de criterios de decisión y un proceso transparente para gestionar las asignaciones internacionales o posiciones globales, aunque no hay dos casos iguales. Tal y como propone Paula Caligiuri (2006), suele ser recomendable agrupar acciones de desarrollo en los siguientes apartados:

a) Conocimientos (Fácil de realizar y cambiar vía cursos). El objetivo es que a través de cursos (presenciales/a distancia) se adquieran conocimientos culturales sobre las  actitudes, valores, ritos, costumbres, etc; así como la información sobre la situación del mercado específico global o del país al que irá destinado, reglamentación laboral, situación financiera, etc.

b) Habilidades (difícil de desarrollar/ cambiar). Un ejemplo serían las habilidades de relación o negociación, resolución de conflictos, gestión de la diversidad y, por supuesto, idiomas. Por otro lado, un capítulo importante consiste en el análisis de las características de personalidad de los candidatos a las asignaciones en base a rasgos que se han demostrado están relacionados con el éxito para vivir y trabajar internacionalmente. Entre otros, cabe mencionar la extraversión  estabilidad emocional y gestión del estrés, accesibilidad/cooperación o apertura a los demás, apertura/tolerancia, etc.

c) Programas de Desarrollo. Se realizan en una etapa ya próxima a la asignación internacional y suelen incluir también algunas breves asignaciones temporales a modo de “prueba piloto”. Su objetivo es que el directivo tenga la oportunidad de adquirir mayor sensibilización y que, si es posible, experimente situaciones experienciales reales y/o programas formales enfocados a facilitar su inmersión en entornos diversificados. Así, por ejemplo, cabe que aprenda a descubrir formas de reaccionar y solucionar problemas, detectar creencias o prejuicios culturales ante otras culturas y valores, descubrir a tiempo sus propias emociones y miedos, etc. En definitiva, se espera que estas acciones se asemejen lo más posible al entorno real que le espera. En este apartado estarían los programas rotación (intercambios) o los conocidos como Cross Cultural Training ya implantados con éxito en muchas empresas internacionales.

Retos en el Desarrollo.

Desde el punto de vista del desarrollo, hay algunas cuestiones que conviene poner encima de la mesa y que influyen en el éxito o fracaso de las expatriaciones:

  • Todavía muchas empresas abordan estos procesos sin un proceso estructurado de desarrollo, poniendo más énfasis en solventar los aspectos administrativos y logísticos (traslado de la familia, vivienda, seguro médico, colegios, asesoramiento fiscal, etc.).
  • La mayoría de empresas toman decisiones sólo en base al proceso de selección, sin poner en marcha acciones e desarrollo que pueden confirmar, o no, las decisiones iniciales.
  • A pesar del esfuerzo económico que supone una asignación internacional, es frecuente detectar decepción o frustración en los empleados. Las razones más frecuentes son: proceso de selección de candidatos poco transparentes; infrautilización de las nuevas habilidades y competencias adquiridas por los expatriados que retornan a puestos que consideran inadecuados o con contenido profesional por debajo de lo que antes habían desempeñado (menor nivel de autonomía y autoridad), etc. Por último, una causa de fracaso la encontramos en empresas que se han olvidado de la preparación del retorno y, sobre todo, de la repatriación eficaz del empleado como una etapa diferenciada y con verdadero contenido en el  proceso de expatriación.
  • Excesivo énfasis en el plano técnico-profesional. Se suele infravalorar la influencia del plano personal y familiar a lo largo y después del proceso de expatriación y además, se calibra mal que se trata de una experiencia que deja huella emocional, de creencias, forma de ver la vida y de cambio personal que algunas empresas cuidan poco. A veces olvidamos que la persona es un todo y que la flexibilidad tiene sus límites.
  • Un dilema frecuente es el de decidir si “comprar” (seleccionar y evaluar) o “hacer”(formar y desarrollar), lo cual sugiere analizar de forma crítica hasta qué punto existe, o no, un alineamiento entre la decisión de expatriación y los criterios y prioridades fijados en el proceso general de gestión del talento.
Sean cuales sean las causas y razones, el hecho es hay estudios ya clásicos (Light, 1997, Phillips, 1998), que han demostrado de forma objetiva que hasta dos tercios de los expatriados creen que no han recibido una visión clara de su proceso de expatriación.

Las Posibilidades del Mentoring/Coaching en Procesos de Expatriación.

Tal vez con excepción de empresas globales y con procesos ya muy estandarizados, se observa a veces una deficiente utilización del “mix” o porfolio de acciones de apoyo al desarrollo: ¿Cuándo y porqué utilizar acciones de formación presencial, a distancia o acompañamiento?; ¿Cómo medir cuáles son las acciones más eficaces?; ¿Qué acción de apoyo para quién?; ¿Cómo evaluar eficacia e impacto de tales acciones?; ¿Cuáles se complementan mejor?. Sin duda uno de los recursos de desarrollo más flexibles para la organización y más útiles para la persona que se expatrian es el mentoring, recurso todavía no muy extendido en España.

A diferencia de los planes habituales de desarrollo en que las etapas son claras y se fijan acciones de reciclaje que son bastante predecibles y medibles, una expatriación o asignación internacional implica estrés, ambigüedad y riesgo. El impacto para la persona es tal que modifica los límites del desarrollo (lo hace menos predecible) e incluso, llega a cambiar el “contrato psicológico” entre el empleado y la empresa tras un reajuste de expectativas (algunas mal gestionadas).

En definitiva, se trata de una etapa en la que el empleado va a poner a prueba (tal vez por primera vez en su vida) la verdadera solidez de sus valores, creencias y propósitos. Se expondrá más a sus debilidades y fortalezas, deberá ser más humilde y tolerante y, en definitiva, posiblemente llegue a cambiar  sus expectativas y prioridades. Por ello, la empresa debe abordar este proceso de forma holística y no sólo ocupándose de aspectos administrativos o contractuales. De lo contrario, es probable que “no reconozca” al empleado expatriado una vez retorne de su asignación.

¿Qué utilidades puede tener el mentoring en los procesos de expatriaciones en empresas?

1- Está ampliamente estudiado que el mentoring se adecua a cualquiera de las tres fases de un proceso de expatriación. Es decir, la fase de preparación, la expatriación misma y la repatriación. El mentoring refuerza y contribuye a mantener el esfuerzo realizado con las acciones de Cross Cultural Training.

2- Un mentor entrenado puede contribuir tanto a eliminar incertidumbres iniciales y a asegurar la auto confianza del empleado expatriado como también, ayudarle a darse cuenta de que la asignación puede no ser una buena decisión en su desarrollo, evitando así consecuencias desagradables.

3- El mentoring se ajusta a una actuación sostenida a lo largo del tiempo y permite trabajar con objetivos a medio/largo plazo sin caer en el cortoplacismo. Además, puede integrar objetivos dirigidos bien al apoyo psicológico (gestión del estrés), a la adquisición y práctica de nuevas habilidades (aprendizaje y reflexión), o al apoyo a la integración y socialización en el país de acogida, etc.

4- El mentoring tiene que asentarse en valores organizativos como la confianza para que sea eficaz. A nivel personal, es una oportunidad para descubrir los verdaderos intereses y motivaciones, poniendo a prueba qué efecto causa la expatriación a la hora de pasar de las creencias a las conductas en su nuevo entorno y el grado de identidad del empleado con la cultura y valores de organización.

5- Aunque no excluye al mentoring informal, las empresas con procesos formales de mentoring basados en objetivos e integrados en sus culturas, pueden realizar una utilización simultánea y a diferentes niveles de la organización. Es decir, procesos de mentoring lateral (entre compañeros o empleados de similar nivel), con mentores ubicados en los países de acogida, etc. -Y no sólo la clásica relación  de mentoring entre el mentor (jefe directo u otro directivo) y el empleado-.

6- Utilizado en la repatriación, reduce el riesgo de perder talento, facilita el reajuste de la persona, evita el shock cultural (sobre todo tras largos períodos), y permite restablecer la red de relaciones personales y familiares.

Cada empresa necesita su propia solución para abrirse paso en la búsqueda de nuevos mercados, innovar o exportar, redistribuyendo su talento en base a las nuevas oportunidades y a los recursos de que disponga. Cabe pensar que tenderá a ser mayor  el número de expatriados y que éstos constituirán todavía un colectivo más esencial para la identificación posterior de líderes globales.

Aunque requiere su tiempo, un proceso de mentoring utilizado de forma pro-activa  disciplinada y coherentemente alineado en la estrategia de desarrollo de talento, puede abrir nuevas posibilidades para compartir recursos entre el país de origen y el de acogida, contribuir a ampliar el porfolio de recursos y opciones de acompañamiento, adaptarse flexiblemente a las diferentes necesidades de las personas tanto en la etapa previa a su asignación internacional (durante su expatriación o preparando su posterior repatriación), incrementando así las posibilidades de retención de empleados claves y mejorando el retorno de las inversiones en su desarrollo.

Están interesados en estos servicios, no duden en contactarme.

sábado, 4 de mayo de 2013

4to SIMPOSIO LATINO AMERICANO DE IMAGEN Y PROTOCOLO INTERNACIONAL

4to SIMPOSIO LATINO AMERICANO DE IMAGEN Y PROTOCOLO INTERNACIONAL

 Gaby Vargas inauguro el simposio
 Los organizadores y los conferencistas con Gaby Vargas
 500 personas participaron al simposio
 Olivier Soumah-Mis dando su conferencia
 El tema de mi conferencia: Cultura, Imagen y protocolo internacional.
 Recibiendo mi reconocimiento de parte de la organizadora Lucera Wella
 Con Lucero Wella.
 Con los organizadores.
 Los organizadores y conferencistas sobre el escenario.
 Final del primer día de conferencias.

Bienvenido a mi Blog intercultural

¿Haces parte de esa categoría de ejecutivos, profesionistas que viajan? ¿Tu cotidiano es de negociar, comunicar, de estar en contacto profesional con gente de otras culturas?, entonces este blog está hecho para ti. Encontraras articulos de fondo sobre el comportamiento corporativo de managers de otros paises, fichas por paises con tips de lo que hay que hacer y los errores que evitar, hasta consejos intercambiando por el medio de los comentarios, y mucho más... Este blog se quiere muy practico y util para el cotidiano del manager internacional. Buen viaje

Le Blog du Management Interculturel

Bienvenue sur le Blog du Management Interculturel. Ce Blog s'adresse à tout manager qui voyage profesionnellement, Vous y trouverez toutes les informations pratiquent pour mieux comprendre vos clients, partenaires, employés étrangers et savoir comment négocier, communiquer vous comportez avec eux. Bon voyage!!!