domingo, 9 de febrero de 2025

ÊTRE MEXICAIN Pourquoi les Mexicains sont-ils comme ils sont ? Un regard sur l'histoire, la psychologie, la psychosociologie et les neurosciences.

Par Olivier Soumah-Mis Cultural Coach, spécialiste de la culture mexicaine

L'identité culturelle du Mexique est une mosaïque complexe et fascinante, tissée à travers des siècles d'histoire, de conquête, de résistance et de transformation. Pour comprendre pourquoi les Mexicains sont ce qu'ils sont, il faut se plonger dans leur passé, analyser les processus psychologiques collectifs et explorer des concepts tels que la mémoire traumatique et dissociative du Mexicain, qui ont laissé des traces profondes dans leur façon d'être.

La conquête espagnole (1519-1521) n'a pas seulement été une invasion physique, mais aussi un effondrement des cosmovisions du monde. La destruction de Tenochtitlán (capitale Aztèque) et l'imposition d'un système colonial ont généré un traumatisme historique qui a imprégné l'identité. Selon le psychanalyste Ignacio Martín-Baró, les peuples soumis, développent une mémoire traumatique qui se transmet de génération en génération et se manifeste par une méfiance vis-à-vis de l'extérieur et une identité fragmentée (le métissage comme symbole de cette dualité).

L'indépendance (1810) et la révolution (1910) ont cherché à guérir ces blessures, mais elles ont répété les schémas de violence, renforçant une culture de résistance et d'adaptation. Les Mexicains, comme l'a écrit Octavio Paz dans Le labyrinthe de la solitude, sont porteurs d'un « complexe d'orphelin » : le sentiment de ne pas appartenir pleinement à leurs racines indigènes ni au projet européen.

Le patrimoine historique : un héritage contrasté

L'histoire du Mexique est marquée par des événements traumatisants qui ont façonné son identité culturelle. De la conquête espagnole au XVIe siècle, qui a entraîné la destruction des civilisations préhispaniques, à la colonisation et à l'imposition d'un nouveau système socioculturel, religieux et économique, ces événements ont provoqué une rupture dans la mémoire collective. Le mélange forcé des indigènes et des Espagnols a donné naissance au métissage, mais un métissage dysfonctionnel, élément central de l'identité mexicaine, mais aussi rappel constant d'un passé violent et inégalitaire.

L'indépendance du Mexique et la révolution mexicaine ont été des tentatives de redéfinir la nation et de retrouver une identité propre. Toutefois, ces processus ont également été marqués par des conflits internes, des trahisons et des luttes de pouvoir, qui ont renforcé le sentiment de méfiance à l'égard des autorités et la tendance à la résilience comme mécanisme de survie.

Mémoire traumatique et dissociative : le poids du passé

D'un point de vue psychologique, la mémoire traumatique joue un rôle crucial dans la configuration de l'identité mexicaine. La conquête, la colonisation et d'autres événements violents comme l'indépendance et la révolution ont laissé une empreinte profonde dans l'inconscient collectif. La mémoire traumatique désigne la manière dont les groupes conservent le souvenir d'événements douloureux qui, bien que n'étant pas conscients, influencent leurs comportements et leurs attitudes. Cette mémoire traumatique se transmet de génération en génération et reste dans l'inconscient collectif.

Dans le cas du Mexique, cette mémoire se manifeste par une dualité constante : d'un côté, il y a une profonde fierté des racines indigènes et de la richesse culturelle ; de l'autre, il y a une intériorisation de l'infériorité imposée par la colonisation. Cette dualité peut conduire à ce qu'on appelle en psychosociologie la dissociation, un mécanisme de défense qui permet aux individus ou aux groupes de se séparer mentalement d'expériences trop douloureuses pour être traitées consciemment.

Cette dualité a donné naissance à une culture nationale pleine de paradoxes, par exemple : les Mexicains sont des gens très amicaux et chaleureux, toujours prêts à « donner un coup de main », mais dans le même temps nous vivons dans un pays extrêmement violent ; un autre exemple, les Mexicains sont très sociables, mais en même temps très timides, comme le dit Octavio Paz dans son livre le labyrinthe de la solitude : « Le Mexicain est à la recherche de l'anonymat, de se dissoudre dans le social, pour se dissoudre dans le “nous” fluctuant et impersonnel ». « Le Mexicain est toujours loin, loin du monde et des autres, loin de lui-même » Octavio Paz. Le Mexique est un pays d'apparences et il faut faire très attention à ces apparences, qui peuvent être à l’opposé de la réalité.

Autre exemple, l'humour mexicain, connu pour son esprit et son sarcasme, peut être interprété comme une forme de dissociation. Grâce aux plaisanteries et aux moqueries, les Mexicains ont trouvé un moyen de faire face à l'adversité et à la douleur, transformant le tragique en quelque chose de gérable, voire d'amusant.

Face à la douleur accumulée des événements historiques, la psyché collective a développé des mécanismes de défense :

Dissociation : Séparer les émotions des expériences traumatisantes afin de survivre.

Exemples :

L'humour noir (comme les albures : Humour à double sens ou les calaveritas littéraires : petits poèmes satiriques et humoristiques) transforment le tragique en rire, une ressource psychosociale pour gérer l'impuissance.

Le fatalisme (« Tant pis, c'est la vie, c’est comme ça, si Dieu le veut ») reflète une intériorisation de l'incertitude historique.

Les rituels comme catharsis : le jour des morts ne rend pas seulement hommage aux défunts, il permet aussi un dialogue symbolique avec la mort, domestiquant la peur par la célébration.

En réalité, les Mexicains ne sont pas noirs ou blancs, ils sont noirs ET blancs et il n'y a pas de gris, tout est extrême au Mexique. Le bon comme le mauvais.

La famille et la communauté : un refuge émotionnel

Dans le domaine psychosocial, la famille et la communauté jouent un rôle central dans la culture mexicaine.

Face à un passé marqué par l'incertitude et la violence, la famille est devenue un refuge affectif et un espace de résistance. Les liens familiaux sont extrêmement forts et la loyauté envers les proches est une valeur fondamentale. Mais la double personnalité du Mexicain fait qu'il a des liens familiaux forts, avec sa femme par exemple, mais qu'en même temps il peut facilement la tromper.

Les liens étroits avec les êtres chers se reflètent dans des célébrations telles que le jour des morts, où l'on honore les ancêtres et où l'on maintient le lien avec les personnes décédées.

En outre, le sens de la communauté est essentiel pour comprendre l'identité mexicaine. Les festivals, les traditions et les rituels collectifs sont des espaces où les liens sociaux sont renforcés et où l'appartenance à un groupe est réaffirmée. Ces pratiques permettent non seulement de préserver la culture, mais aussi de faire face collectivement à l'adversité.

La famille et le voisinage fonctionnent comme des réseaux de soutien émotionnel. Dans un pays où les institutions publiques sont faibles, la solidarité communautaire se substitue à l'État. C'est ce qui explique des phénomènes tels que

La foi religieuse syncrétique : le culte de la Vierge de Guadalupe fusionne les symboles catholiques avec la déesse Aztèque Tonantzin, créant ainsi un espace spirituel de réconciliation.

L'art comme thérapie sociale : Des muralistes comme Rivera et Siqueiros ont utilisé l'art pour retraiter la violence révolutionnaire, transformant le traumatisme en un récit national.

Résilience et créativité : la force de la mexicanité

Malgré les traumatismes historiques, les Mexicains ont fait preuve d'une extraordinaire capacité à se réinventer et à trouver la beauté au milieu du chaos. La créativité culturelle, qu'il s'agisse de musique, de littérature, de gastronomie ou d'art populaire, est l'expression de cette résilience. Frida Kahlo, Diego Rivera, Octavio Paz et bien d'autres artistes ont exploré dans leurs œuvres les contradictions et les complexités de l'identité mexicaine, transformant la douleur en art.

Aujourd'hui, des phénomènes tels que la migration ou la guerre contre les cartels de drogue réactivent d'anciens traumatismes. La disparition forcée, par exemple, évoque les pertes massives de la Conquête, générant une mémoire dissociative où la douleur se tait mais ne disparaît pas. Cependant, des mouvements comme celui d'Ayotzinapa témoignent d'une résilience active : la société réclame justice et rejette l'héritage de l'impunité.

En conclusion, l'identité culturelle des Mexicains est le résultat d'un processus historique plein de contrastes, de traumatismes et de dépassement. Les mémoires traumatiques et dissociatives ont influencé leur manière d'appréhender le passé et le présent, mais ont également donné naissance à une culture riche, diverse et nuancée. Grâce à la famille, à la communauté et à la créativité, les Mexicains ont trouvé des moyens de « guérir » et de célébrer leur histoire, construisant ainsi une identité unique au monde.

Si je devais expliquer en une phrase ce que sont les Mexicains au-delà des apparences, je ne pourrais pas faire mieux que le titre de la célèbre œuvre d'Octavio Paz : « Le labyrinthe de la solitude ». Ce titre dit tout et c'est une véritable œuvre d'art. 

jueves, 6 de febrero de 2025

SER MEXICANO ¿Por qué los mexicanos son como son? Una mirada desde la historia, la psicología, la psicosociología y las neurociencias.

 Por Olivier Soumah-Mis Coach cultural, especialista de la cultura Mexicana

La identidad cultural de México es un mosaico complejo y fascinante, tejido a lo largo de siglos de historia, conquistas, resistencias y transformaciones. Para entender por qué los mexicanos son como son, es necesario adentrarse en su pasado, analizar los procesos psicológicos colectivos y explorar conceptos como la memoria traumática y disociativa del Mexicano, que han dejado huellas profundas en su forma de ser.

La conquista española (1519–1521) no fue solo una invasión física, sino un colapso de cosmovisiones. La destrucción de Tenochtitlán y la imposición de un sistema colonial generaron un trauma histórico que permeó la identidad. Según el psicoanalista Ignacio Martín-Baró, los pueblos sometidos desarrollan una memoria traumática que se transmite generacionalmente, manifestándose en desconfianza hacia lo externo y una identidad fragmentada (mestizaje como símbolo de esta dualidad).


La Independencia (1810) y la Revolución (1910) buscaron sanar estas heridas, pero repitieron patrones de violencia, reforzando una cultura de resistencia y adaptación. El mexicano, como escribió Octavio Paz en El laberinto de la soledad, carga con un "complejo de orfandad": una sensación de no pertenecer del todo a sus raíces indígenas ni al proyecto europeo.

La herencia histórica: un legado de contrastes

La historia de México está marcada por eventos traumáticos que han moldeado su identidad cultural. Desde la conquista española en el siglo XVI, que implicó la destrucción de las civilizaciones prehispánicas, hasta la colonización y la imposición de un nuevo sistema social, religioso y económico, estos eventos generaron una ruptura en la memoria colectiva. La mezcla forzada entre indígenas y españoles dio origen al mestizaje, pero un mestizaje disfuncional, un elemento central de la identidad mexicana, pero también un recordatorio constante de un pasado violento y desigual.

La Independencia de México y la Revolución Mexicana fueron intentos de redefinir la nación y recuperar una identidad propia. Sin embargo, estos procesos también estuvieron llenos de conflictos internos, traiciones y luchas de poder, lo que reforzó una sensación de desconfianza hacia las autoridades y una tendencia a la resiliencia como mecanismo de supervivencia.

Memoria traumática y disociativa: el peso del pasado

Desde una perspectiva psicológica, la memoria traumática juega un papel crucial en la configuración de la identidad mexicana. La conquista, la colonización y otros eventos violentos como la independencia y la revolución han dejado una huella profunda en el inconsciente colectivo. La memoria traumática se refiere a la forma en que los grupos guardan recuerdos de eventos dolorosos que, aunque no siempre son conscientes, influyen en su comportamiento y actitudes. Esta memoria traumática se transmite de generación en generación por procesos intergeneracionales y transgeneracionales y se graba en el inconsciente colectivo, aún si no hemos vivido estos eventos traumáticos y dolorosos.

En el caso de México, esta memoria se manifiesta en una dualidad constante: por un lado, hay un orgullo profundo por las raíces indígenas y la riqueza cultural; por otro, existe una internalización de la inferioridad impuesta durante la colonización y un rechazo de la parte indígena del mestizo mexicano. Esta dualidad puede llevar a lo que en psicosociología se conoce como disociación, un mecanismo de defensa que permite a las personas o grupos separarse mentalmente de experiencias demasiado dolorosas para procesarlas de manera consciente.

Esa dualidad genero una cultura nacional llena de paradojas como por ejemplo: Los Mexicanos son personas muy amables, cálidas, siempre dispuestas a “echar la mano” pero al mismo tiempo estamos en un país sumamente violento, otro ejemplo el Mexicano es muy sociable pero a la vez es muy tímido, como dice Octavio Paz en su libro El laberinto de la soledad “El Mexicano está en la búsqueda del anonimato, de disolverse en lo social, de disolverse en el fluctuante e impersonal “nosotros”. “El mexicano siempre está lejos, lejos del mundo y de los demás, lejos también de el mismo” Octavio Paz. México es un país de apariencias y hay que tener mucho cuidado con estas apariencias que pueden estar al opuesto de la realidad.

Otro ejemplo, el humor mexicano, conocido por su ingenio y sarcasmo, puede interpretarse como una forma de disociación. A través del chiste y la burla, los mexicanos han encontrado una manera de lidiar con la adversidad y el dolor, transformando lo trágico en algo manejable e incluso divertido.

Ante el dolor acumulado por eventos históricos, la psique colectiva ha desarrollado mecanismos de defensa:

Disociación: Separar emociones de experiencias traumáticas para sobrevivir. Ejemplos:

El humor negro (como los albures o calaveritas literarias) convierte lo trágico en risa, un recurso psicosocial para manejar la impotencia.

El fatalismo ("ni modo, así es la vida, si dios quiere") refleja una internalización de la incertidumbre histórica.

Rituales como catarsis: El Día de Muertos no solo honra a los difuntos, sino que permite dialogar simbólicamente con la muerte, domesticando el miedo mediante la celebración.

En realidad el Mexicano no es blanco o negro, es blanco Y negro y no hay grises, todo es extremo en México. Lo bueno como lo malo.

La familia y la comunidad: refugio emocional

En el ámbito psicosocial, la familia y la comunidad juegan un papel central en la cultura mexicana.

Ante un pasado lleno de incertidumbre y violencia, la familia se convirtió en un refugio emocional y un espacio de resistencia. Los lazos familiares son extremadamente fuertes, y la lealtad hacia los seres queridos es un valor fundamental. Pero la personalidad dual del Mexicano hace que tienen lazos familiares fuerte, con su esposa por ejemplo, pero al mismo tiempo la pueden engañar fácilmente.

Los lazos fuertes con los seres queridos se reflejan en celebraciones como el Día de Muertos, donde se honra a los antepasados y se mantiene viva la conexión con quienes ya no están.

Además, el sentido de comunidad es clave para entender la identidad mexicana. Fiestas, tradiciones y rituales colectivos son espacios donde se refuerzan los vínculos sociales y se reafirma la pertenencia a un grupo. Estas prácticas no solo son una forma de preservar la cultura, sino también de enfrentar la adversidad de manera colectiva.

La familia y el barrio funcionan como redes de contención emocional. En un país con instituciones públicas débiles, la solidaridad comunitaria sustituye al Estado. Esto explica fenómenos como:

Fe religiosa sincrética: El culto a la Virgen de Guadalupe fusiona símbolos católicos con la diosa Tonantzin, creando un espacio espiritual de reconciliación.

Arte como terapia social: Muralistas como Rivera o Siqueiros usaron el arte para reprocesar la violencia revolucionaria, convirtiendo el trauma en narrativa nacional.

Resiliencia y creatividad: la fuerza de lo mexicano

A pesar de los traumas históricos, los mexicanos han demostrado una capacidad extraordinaria para reinventarse y encontrar belleza en medio del caos. La creatividad cultural, desde la música y la literatura hasta la gastronomía y el arte popular, es una expresión de esta resiliencia. Frida Kahlo, Diego Rivera, Octavio Paz y muchos otros artistas han explorado en sus obras las contradicciones y complejidades de la identidad mexicana, convirtiendo el dolor en arte.

Hoy, fenómenos como la migración o la guerra contra el narcotráfico reactivan viejos traumas. La desaparición forzada, por ejemplo, evoca la pérdida masiva de la Conquista, generando una memoria disociativa donde el dolor se silencia pero no desaparece. Sin embargo, movimientos como el de Ayotzinapa muestran una resiliencia activa: la sociedad exige justicia, rechazando la herencia de impunidad.

En conclusión, la identidad cultural de los mexicanos es el resultado de un proceso histórico lleno de contrastes, traumas y superaciones. La memoria traumática y disociativa han influido en su forma de relacionarse con el pasado y el presente, pero también han dado lugar a una cultura rica, diversa y llena de matices. A través de la familia, la comunidad y la creatividad, los mexicanos han encontrado maneras de “sanar” y celebrar su historia, construyendo una identidad única en el mundo.

Si les podía explicar en una frase como son los Mexicanos más allá de las apariencias, no encontraría nada mejor que el título de la famosa obra de Octavio Paz: “El laberinto de la soledad”. Ese título lo dice todo y es una verdadera obra de Arte.

LAS ESCUELAS DE NEGOCIOS Y LAS MULTINACIONALES ESTAN EQUIVOCADAS: Enseñan e implementan un management y liderazgo que culturalmente no les corresponde.

Por Olivier Soumah-Mis especialista del Management Intercultural

El management enseñado en las business Schools del mundo e implementado en las más grandes empresas globales, fue pensado y teorizado por los más grandes gurús Estadounidenses de management, en las más grandes universidades de este país y después globalizado por el medio de libros, conferencias e intercambios universitarios.

Este management y derivado el liderazgo esta perfectamente adaptado a la cultura estadounidense, liberal, individualista, enfocada en los resultados y con el tiempo contado.

El problema es cuando otras escuelas/universidades de otros países, de otras culturas y otras empresas que las estadounidense enseñan y para las empresas implementan, tal cual, estas teorías en otros contextos culturales.

Muchos piensan que si funciona en Estados Unidos, primera potencia mundial, debemos seguir su ejemplo. Piensan que el management es universal, y se equivocan, no lo es. Sacando estas teorías de su contexto cultural, entonces los resultados esperados no llegan, no son los mismos, no están optimizados, hasta pueden generar problemas en los equipos, en las empresas. Es lo que realmente pasa en las empresas.

Por ejemplo, para motivar un equipo de ventas en Estados Unidos, hay que retar a los vendedores, es decir, individualizar el premio, el que ganará el premio será el que realizará las mejores ventas. En un contexto cultural individualista eso funciona, todos estarán motivados y aplaudirán al mejor cuando se anunciaran los resultados, todos pensando que en el próximo trimestre les tocará a ellos.

Si manejan sus equipos así, pero en una cultura más bien comunitaria, van a romper los lazos existentes entre los miembros del equipo, todos se cuidarán de los demás, no compartirán la información, habrán destruido el espíritu de equipo.

Otro ejemplo, hay países como México donde las relaciones son capitales para desarrollar un negocio. Y otros países donde el enfoque no es tanto la persona pero el producto/servicio como en Alemania. En un país como México, el vendedor es igual de importante, si no es más, que le producto que vende. Un cliente puede decir: “Trabajamos con el proveedor Pérez SA de CV porque me cae muy bien Juan (el vendedor). En Alemania quizás Juan le cae muy mal a Hans (el cliente Alemán) pero tiene el mejor producto, trabajaremos con él. Hay países enfocados en la relación otros en el producto. En un país como México, la persona es más importante, que el tiempo, que las tareas, que los resultados, que la agenda.

Hablando del tiempo, como aplicar el concepto del tiempo anglosajón en culturas Latinas, de Medio Oriente, Africanas y ciertos países Asiáticos. El famoso “Time is Money”. Este concepto no existe en las regiones citadas, el tiempo no es dinero, tiempo hay de sobra, lo que no pudimos hacer hoy, no importa lo haremos mañana o la semana próxima o cuando se podrá, si Dios quiere. "in shallah"!!! Quien me puede decir precisamente cuando es en México, Ahorita??? En África tienen un dicho que me gusta mucho, dicen hablando a los Occidentales: “Ustedes tienen los relojes, nosotros tenemos el tiempo”.

¿Quieren más? En los países de Europa del Norte la relación al poder es muy plana, hay un líder de equipo, pero cada miembro del equipo puede cuestionar al líder, decirle que se equivoca, por ejemplo. El liderazgo del líder va a ser muy participativo con los miembros de su equipo. La relación líder/equipo va a ser “bottom Up”.

En muchos otros países Latinos, Medio Oriente, África, Japón, la relación al poder es muy fuerte, el jefe, porque en estos países es más un jefe que un líder es muy autoritario, el decide solo en su oficina, el subordinado no decide, no toma iniciativas, es un ejecutante, la relación jefe/subordinado es “Top Down”.

Podría desarrollar un sinfín de ejemplos así.

Tratar de implementar un management y liderazgo salido de su contexto cultural es una locura, no puede funcionar o muy mal. Eso genera las frustraciones, las molestias, los enojos, las renuncias en las empresas. Es como querer imponer a Mexicanos de comportarse, reaccionar, pensar cómo son los Japoneses. Simplemente es imposible.

No hay un management, no hay un liderazgo, hay muchos management y liderazgos posibles. Cuando las empresas implementarán un management/liderazgo que corresponda realmente a su realidad cultural, entonces obtendrán un clima laboral mucho mejor, resultados financieros a la alza, equipos más eficientes y empleados más motivados, una mejor calidad en todo, clientes más satisfechos, una mayor atracción y retención del talento.

¿La solución? El Management Intercultural. No hacerse creer que somos Estadounidenses, no lo somos. El punto de partida es hacerse la pregunta: “¿Culturalmente quiénes somos?” A partir de las respuestas a esa pregunta, podremos empezar a diseñar un modelo de management que nos corresponda y que nos volverá mucho más eficientes. ¿Ustedes que opinan?

¿Necesitan ayuda para encontrar el management/liderazgo que les corresponde? Aquí estamos para servirle.

miércoles, 8 de enero de 2025

L’IMPORTANCE CRUCIALE DU MANAGEMENT INTERCULTUREL DANS LE SUCCES DES MULTINATIONALES

Par Olivier Soumah-Mis Coach Interculturaliste

Dans un monde de plus en plus globalisé, les multinationales jouent un rôle essentiel dans le développement économique international. Cependant, leurs initiatives d’expansion et leurs projets à l’étranger ne sont pas sans embûches. Parmi les défis majeurs auxquels elles font face, la gestion des différences culturelles émerge comme un facteur crucial. Des études récentes révèlent à quel point l’absence de préparation culturelle et de management interculturel peut être préjudiciable.

Il est clair au regard de ces études que la première cause d’échec dans les affaires internationales sont les différences culturelles mal ou pas gérées.

Échecs dans l’Expansion Internationale : Un Enjeu Culturel

Selon une étude de l’International Business Institute, 70 % des échecs dans les initiatives d’expansion internationale sont dus à des malentendus culturels, à une communication interculturelle inefficace et à la mauvaise gestion des différences culturelles. Ces malentendus, souvent perçus comme des obstacles mineurs, peuvent rapidement se transformer en sources de conflit, compromettant les relations d’affaires et les opportunités de croissance. La préparation culturelle permet de mieux comprendre ces dynamiques, facilitant ainsi l’adaptation et l’intégration dans de nouveaux environnements.

Les Négociations Internationales : Une Compétence Culturelle Essentielle

Une étude réalisée par le professeur Geoffrey A. Moore a révélé que 60 % des échecs de négociation dans des contextes internationaux étaient liés à des différences culturelles. Les styles de communication, les approches de prise de décision et les attentes varient d’une culture à l’autre. Les managers bien préparés peuvent anticiper ces différences, adaptant leurs stratégies pour établir des relations de confiance et conclure des accords fructueux.

La Communication : Clé du Succès des Projets Internationaux

Le Stanish Group rapporte que 75 % des projets internationaux échouent en raison de problèmes de communication. Ces échecs sont souvent liés à une mauvaise compréhension des attentes, des rôles et des processus, aggravée par les différences culturelles. Un management interculturel efficace permet de créer des ponts entre ces différences, assurant ainsi une clarté dans les interactions et une meilleure coordination des équipes.

Collaboration Multisite : Défis et Opportunités

Dans une étude de McKinsey, 70 % des projets multisites ont échoué à cause de problèmes de collaboration. Les équipes situées dans différentes parties du monde ont souvent des approches variées de la gestion du temps, de la prise de décision et de la gestion des conflits. Une préparation culturelle et une sensibilisation aux différences culturelles peuvent transformer ces défis en opportunités, renforçant la cohésion et l’efficacité des équipes internationales.


L’Impact sur les Investissements et l’Entrée sur de Nouveaux Marchés

Une étude de la Harvard Business Review indique que 50 % des entreprises qui se lancent à l’international rencontrent des difficultés dues à des problèmes culturels. De plus, une enquête de Global Business Culture montre que 43 % des entreprises qui ont échoué à pénétrer un marché étranger citent les facteurs culturels comme la principale raison de cet échec. Ces statistiques mettent en lumière l’importance de la sensibilisation culturelle pour réussir dans un contexte international.

Conclusion : Le Management Interculturel comme Atout Stratégique

Dans un contexte où les échecs liés aux différences culturelles coûtent cher aux multinationales, le management interculturel émerge comme une compétence essentielle. En investissant dans la préparation culturelle des expatriés et en sensibilisant les équipes aux enjeux interculturels, les entreprises peuvent non seulement réduire les échecs, mais aussi maximiser leur potentiel de croissance et d’innovation. La culture n’est pas un obstacle, mais une opportunité qu’il faut dompter et une richesse à exploiter pour bâtir des relations solides et des projets prospères sur le long terme.

Envoyer un expatrié à l’expatriation ou dans une négociation internationale sans préparation culturelle, c’est envoyer un soldat à la guerre sans arme.



lunes, 6 de enero de 2025

LA IMPORTANCIA CRUCIAL DEL MANAGEMENT INTERCULTURAL EN EL ÉXITO DE LAS MULTINACIONALES

Por Olivier Soumah-Mis Coach intercultural

En un mundo cada vez más globalizado, las multinacionales desempeñan un papel esencial en el desarrollo económico internacional. Sin embargo, sus iniciativas y proyectos de expansión en el extranjero no están exentos de dificultades. Entre los principales retos a los que se enfrentan, la administración de las diferencias culturales se perfila como un factor crucial. Estudios recientes revelan lo perjudicial que puede ser la falta de preparación cultural y de gestión intercultural.

De estos estudios se desprende claramente que la principal causa de fracaso en los negocios internacionales son las diferencias culturales mal gestionadas o no gestionadas en absoluto.

Fracaso en la expansión internacional: Una cuestión cultural

Según un estudio del International Business Institute, el 70% de los fracasos en las iniciativas de expansión internacional se deben a malentendidos culturales, comunicación intercultural ineficaz y mala administración de las diferencias culturales. Estos malentendidos, a menudo percibidos como obstáculos menores, pueden convertirse rápidamente en fuentes de conflicto, comprometiendo las relaciones comerciales y las oportunidades de crecimiento. La preparación cultural permite comprender mejor estas dinámicas, facilitando la adaptación y la integración en nuevos entornos.

Negociación internacional: Una competencia cultural esencial

Un estudio del profesor Geoffrey A. Moore reveló que el 60% de los fracasos en la negociación en contextos internacionales estaban relacionados con diferencias culturales. Los estilos de comunicación, los enfoques en la toma de decisiones y las expectativas varían de una cultura a otra. Los directivos bien preparados pueden anticiparse a estas diferencias, adaptando sus estrategias para establecer relaciones de confianza y alcanzar acuerdos satisfactorios.

Comunicación: La clave del éxito de los proyectos internacionales

Según el Stanish Group, el 75% de los proyectos internacionales fracasan por problemas de comunicación. Estos fracasos suelen estar relacionados con un malentendido de las expectativas, las funciones y los procesos, agravado por las diferencias culturales. Un management intercultural eficaz ayuda a salvar estas diferencias, garantizando la claridad en las interacciones y una mejor coordinación del equipo.


Colaboración multisede: Retos y oportunidades

En un estudio de McKinsey, el 70% de los proyectos multisedes fracasaron por problemas de colaboración. Los equipos situados en distintas partes del mundo suelen tener enfoques diferentes de la administración del tiempo, la toma de decisiones y la gestión de conflictos. La preparación y concienciación culturales pueden convertir estos retos en oportunidades, reforzando la cohesión y eficacia de los equipos internacionales.

Impacto en la inversión y la entrada en nuevos mercados: El entendimiento profundo, cultural de un mercado

Un estudio de Harvard Business Review muestra que el 50% de las empresas que se internacionalizan encuentran dificultades debidas a problemas culturales. Además, una encuesta de Global Business Culture muestra que el 43% de las empresas que han fracasado en su penetración en un mercado extranjero citan los factores culturales como la principal razón de su fracaso. Estas estadísticas ponen de relieve la importancia de la conciencia cultural para tener éxito en un contexto internacional.

Conclusión: La gestión intercultural como activo estratégico

En un contexto en el que los fracasos relacionados con las diferencias culturales están costando muy caro a las multinacionales, el management intercultural se perfila como una competencia esencial. Invirtiendo en la preparación cultural de los expatriados y sensibilizando a los equipos sobre las cuestiones interculturales, las empresas no sólo pueden reducir los fracasos, sino también maximizar su potencial de crecimiento e innovación. La cultura no es un obstáculo, sino una oportunidad que hay que domar y un recurso que hay que explotar para construir relaciones sólidas y proyectos prósperos a largo plazo.

Enviar a un expatriado a trabajar al extranjero o a negociar internacionalmente sin preparación cultural es como enviar a un soldado a la guerra sin arma.



Bienvenido a mi Blog intercultural

¿Haces parte de esa categoría de ejecutivos, profesionistas que viajan? ¿Tu cotidiano es de negociar, comunicar, de estar en contacto profesional con gente de otras culturas?, entonces este blog está hecho para ti. Encontraras articulos de fondo sobre el comportamiento corporativo de managers de otros paises, fichas por paises con tips de lo que hay que hacer y los errores que evitar, hasta consejos intercambiando por el medio de los comentarios, y mucho más... Este blog se quiere muy practico y util para el cotidiano del manager internacional. Buen viaje

Le Blog du Management Interculturel

Bienvenue sur le Blog du Management Interculturel. Ce Blog s'adresse à tout manager qui voyage profesionnellement, Vous y trouverez toutes les informations pratiquent pour mieux comprendre vos clients, partenaires, employés étrangers et savoir comment négocier, communiquer vous comportez avec eux. Bon voyage!!!